Fakhri El Ghezal, on SIDI(S)

By Fakhri El Ghezal, ArteEast Featured Artist

Fall 2013 | Gallery

Sidi is a designation, a polite form, one we used to denominate with prophets, saints, cheikhs , educators, professors, the elderly, the experimented folks…

I think that “Sidi” cannot be translated to English. It combines both “Mister” and “Merciful.”

The protagonists of this series, ones I do encounter for more than eight years ago, are sculptors, painters, designers, actors/ scene-directors of theater. They occupied several houses in the surroundings of the Higher Institute of Fine Arts of Tunis, at the district of Bab Sidi Abdesselem.

This work has begun more than ten years ago, at a time of transition, equally for them as for me. A time I would call my crossing from a student of arts to…

This series led, awkwardly, to the end of their collaborations. Each one has taken a path, a direction let’s say.

Intimacy quest

From action to the Other

From his non-action

Being here without disturbing

Capturing the moment of acquit,

The moment of perdition,

the detail that takes away

To the other side of the margin

Making visible day after day

The Portrait of a generation,

One entity of the world,

A way of life

A quasi-marginality.

 – Translated by: Houdé Habboura

Français:

Sidi est une appellation, une forme de respect, on appelle sidi les prophètes, les oulis (saints), les cheikhs, les mouaalmes (enseignants), les professeurs, les ainés de la famille, les gens expérimentés…

Je pense que Sidi ne peut pas être traduite en français c’est la combinaison de MONSIEUR et de Miséricordieux.

Les protagonistes (Que je côtois depuis plus de huit ans) de cette série sont sculpteurs, peintres, designers, acteur/metteur en scène de théâtre. Ils ont vécu dans plusieurs maisons dans le périmètre de l’institut supérieur des beaux de tunis, au Quartier de Bab Sidi Abdesselem.

Ils s’appellent entre eux SIDI, c’est devenu une sorte d’habitude pour eux.

Ce travail a commencé depuis plus de six ans, à une période transitoire (pour eux et pour moi), je dirais le passage de statut d’étudiant à celui de…

Cette série a aboutie bizarrement, à la fin de leurs colocations. Chacun a pris une ligne, une direction si on peut dire.

Sidi(s)

Cette recherche de l’intime,

De l’action de l’autre,

De son non-action.

Etre là sans déranger,

Capter l’instant de répits,

L’instant de la perdition,

Le détail Qui nous emporte

De l’autre coté de la marge

Donner à voir un quotidien,

donner à voir,

Le Portrait d’une génération,

D’une entité dans le monde,

D’un mode de vie,

D’une quasi-marginalité.

 Toutes les photos ont été prises dans les divers espaces de vie (plusieurs maisons) des protagonistes
concernant sidi EL WESS c’est un hommage à Wissem Ben Hmida un ami artiste qui a été un colocataire aussi, décédé à l’âge de 33 ans, la photo comprend sa lampe de chevet et ses deux baffles.

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